Saint Laurent Automne-Hiver 2025-2026 : Anthony Vaccarello sublime l’héritage YSL avec audace et émotion

Au pied de la tour Eiffel, dans une atmosphère feutrée et mystérieuse, Anthony Vaccarello a offert une clôture magistrale à la Fashion Week parisienne avec son défilé Saint Laurent Automne-Hiver 2025-2026. Un hommage vibrant à l’héritage d’Yves Saint Laurent, teinté d’une modernité radicale et d’une émotion palpable.

L’amour et les non-dits

Tout a commencé quelques jours avant le défilé, lorsqu’Anthony Vaccarello a publié sur Instagram une vidéo du mannequin iconique Amalia Vairelli, muse de Saint Laurent dans les années 90. Lorsqu’on lui demande ce que représente pour elle Saint Laurent, elle répond avec un sourire : « C’est l’amour. L’amour et les non-dits. » Une déclaration qui résume parfaitement l’essence de cette collection.

Une palette chromatique audacieuse

Sur le podium, Anthony Vaccarello a fait de la couleur son langage principal. Des manteaux rouges orangés, des silhouettes fuchsia, des touches de vert émeraude, d’améthyste et d’ocre… Chaque pièce semblait raconter une histoire, sans avoir besoin de mots. Une véritable ode aux pigments chers à Yves Saint Laurent, qui s’inspirait des œuvres de Léon Bakst et Vincent Van Gogh.



Une coupe minimaliste et puissante

La silhouette est nette, sans ornement superflu. Vaccarello joue sur l’élasticité des tissus avec des matières innovantes comme le satin lavé et le jersey technique. Les épaules sont structurées, les jupes-boules volumineuses balayent le sol, tandis que les blousons en cuir oversize rappellent l’ADN rock de la maison.

 

Les chemisiers à nœud dans le dos et les robes en dentelle guipure ajoutent une touche de sensualité subtile, tandis que les accessoires – gants en cuir, lunettes de soleil et slingbacks aux talons vrillés – viennent parfaire l’allure.



Une ambiance électrique et un parterre de stars

Dans une salle aux murs marbrés aux reflets ocre et rosés, une atmosphère élégante et envoûtante régnait. Sur fond de Stars de Nina Simone, les invités se laissaient porter par la magie du moment. Comme à chaque défilé Saint Laurent, les célébrités étaient au rendez-vous. Charlotte Gainsbourg discutait avec Zoë Kravitz, Kate Moss échangeait quelques mots avec Chloë Sevigny, tandis que Catherine Deneuve, fidèle à la maison, observait le spectacle avec son aura légendaire. Les regards étaient rivés sur le podium, où les silhouettes défilaient avec une assurance captivante. 





La quête d’une émotion pure

« Je voulais quelque chose de net, sans ornement, pour repousser la silhouette à travers la couleur, » explique Anthony Vaccarello. « Tout est léger, sans structure rigide. Je voulais capturer une émotion pure, sans artifice. »

Et il y est parvenu. Entre hommage aux archives couture des années 90 et réinterprétation contemporaine, ce défilé marque un tournant dans l’histoire de Saint Laurent.

En repoussant les limites de l’émotion et de la créativité, Anthony Vaccarello prouve une fois de plus qu’il est l’héritier parfait pour faire rayonner l’âme de la maison Saint Laurent.